L’endothérapie multivalente

Mise au point par l’équipe du Docteur Michel Geffard, l’endothérapie multivalente permet d’évaluer et de réparer les lésions causées par les agressions radicalaires, inflammatoires et infectieuses, dans les pathologies chroniques, telles que les cancers, les maladies auto immunes et les maladies neurodégénératives.

Bien qu’ayant des causes génétiques différentes, les maladies chroniques ont des conséquences communes : l’oxydation des composants cellulaires, l’inflammation tissulaire et l’activation du système immunitaire (inné, adaptatif).

L’endothérapie multivalente considère qu’il est plus réaliste de s’attaquer à ces conséquences en soutenant le système immunitaire que de chercher à identifier l’ensemble des gènes impliqués dans les maladies chroniques.

Pour renforcer les défenses naturelles, il est courant d’utiliser des acides gras (oméga 3), des acides aminés et des vitamines A, C, et E. L’endothérapie utilise ces composés en les rendant stables à l’aide d’un transporteur neutre, dépourvu de toxicité, la poly-L-lysine (PLL). Issue d’un acide aminé, la lysine, cette molécule porteuse assure une meilleure disponibilité des vitamines, des acides aminés, des acides gras : leur
métabolisme est ralenti, ce qui augmente leur activité. Elle permet, par leur stabilité dans l’organisme, de mieux cibler les lésions, de les restaurer.

L’endothérapie multivalente intervient au niveau de la barrière intestinale où se trouvent 70% des défenses immunitaires. Les études actuelles démontrent la participation dans les maladies chroniques de bactéries de l’écosystème intestinal : la muqueuse intestinale devient perméable aux constituants bactériens, et ceux-ci se greffent sur des sites d’ancrage (constitués d’acides gras) présents sur les cellules saines. Les germes deviennent alors actifs et le système immunitaire peut se retourner contre l’organisme.

Elle a également un effet leurre : en associant des acides gras à la PLL, elle empêche les bactéries de se fixer sur les sites d’ancrage.

L’endothérapie a donc pour effet d’atténuer les effets pathogènes engendrés par la fixation des bactéries sur les cellules saines.
Les composés mis au point ont un effet bénéfique sur la barrière hémato encéphalique mais également un rôle immunomodulateur, et anti-allergisant. 

L’endothérapie a d’autres effets bénéfiques : elle pallie aux carences qui perturbent la synthèse de la myéline et maitrise les processus inflammatoires, que ce soit dans la Sclérose en plaques, la polyarthrite, les maladies inflammatoires de l’intestin, etc… L’oxydation des cellules due aux radicaux libres est prise en charge par les antioxydants composés de vitamines, d’acides aminés et des pièges à radicaux libres, toujours liés à la PLL. Ces « produits naturels » peuvent ainsi diffuser dans tout l’organisme et être bien assimilés avant d’atteindre les sites de lésions.

Pour protéger les neurones de molécules toxiques et des toxines bactériennes, Ont été ajoutés des neurotransmetteurs (dérivés d’acides aminés) ont été ajoutés. Ils ont pour effet de faciliter la reconstruction des circuits neuronaux.

L’efficacité protectrice de la substance est améliorée, là encore, par sa liaison à la PLL.

Dans les maladies chroniques, les acides gras, les vitamines, les acides aminés, liés à la PLL, agissent donc en synergie pour soutenir le système immunitaire et restaurer les défenses naturelles, et cela, sans toxicité et sans effets secondaires.

immunobilans

Les immunobilans

Pour appréhender les mécanismes inflammatoires, auto immuns, dégénératifs, ou prolifératifs, les recherches effectuées depuis 30 ans ont permis de trouver des indicateurs immunologiques : des anticorps circulants. Ceux-ci donnent des informations concernant le passage bactérien grâce à la présence d’IgA élevées ou non ; ils révèlent également l’induction de mécanismes radicalaires et dégénératifs par l’existence d’anticorps d’isotypie M (ou immunoglobulines M = IgM)  dirigés contre des composés, dérivés de l’oxydation et des antigènes modifiés.

Les immunobilans mesurent le titre d’anticorps circulants spécifiques. Entre +2 et -2, nous sommes dans les normes de la population dite « contrôle ». Par contre, quand les titres en anticorps dépassent +2 ou sont inférieurs à -2, il y a confirmation d’une stimulation du système immunitaire. Les anticorps mesurés sont :

  • des IgM anti-acides gras, anti-dérivés de la lipopéroxydation, anti-NO, qui visualisent des processus inflammatoires actifs ;
  • des IgM dirigés contre des constituants bactériens, révélant une activation immune bactérienne-like ;
  • des IgA, antigènes bactériens, révélatrices d’une forme plus évolutive de la maladie.

L’intérêt de ces tests est avant tout prédictif. Les anticorps augmentés signent dans tous les cas une évolution de la pathologie chronique, que l’état clinique soit modifié ou non.

Six tests regroupés dans 3 immunobilans permettent le suivi des maladies chroniques identifiées et d’affections non nosologiquement définies :

  1. dosage des anticorps circulants anti-antigènes modifiés par NO, NO2 et les produits de la lipopéroxydation pour l’identification indirecte de mécanismes radicalaires et oxydatifs ;
  2. dosage des anti-antigènes dérivés du tryptophane (voie IDO) pour l’identification indirecte de produits toxiques et/ou immunomodulants ;
  3. dosages des anticorps anti-antigènes bactériens gram, –en vue de l’identification
    d’une affection bactérienne chronique, par la présence d’IgA, indiquant une hyperperméabilité mucosale ;
  4. dosage des anti-mycobacterium tuberculosis (identification à l’état « latent » de
    cette bactérie) ;
  5. dosage des anti-antigènes liés à la transformation cellulaire maligne (cancers,
    myélomes, etc…) ;
  6. dosage d’anticorps anti-molécules non physiologiques (contamination due à des
    molécules toxiques, médicamenteuses, etc…).
Michel Geffard

Ces composés ont une action bénéfique. Ils ont été utilisés par des patients depuis plus 15 ans : une dizaine de publications donnent les bons résultats obtenus. Ces composés n’ont pas d’effets secondaires ni indésirables ni conséquences métaboliques au cours du temps. Ils peuvent être associés à d’autres traitements et notamment des antalgiques, etc…

Les deux essais cliniques de phases IIa sur la PR et la SEP secondairement progressive ont montré une absence de toxicité, et, en même temps, un début d’efficacité (64% pour la PR et 73% des patients étaient stabilisés, voire améliorés pour la SEP).

Les préparations de composés PLL concernent aussi d’autres pathologies, notamment les cancers : des préparations spécifiques permettent aux malades de mieux supporter la radiothérapie et chimiothérapie.

Pour chaque pathologie chronique, les préparations sont adaptées.

Les préparations magistrales

Dans le même paradigme, une approche réparatrice de composés PLL a été mise au point.

Les composés PLL contiennent des acides gras, des acides aminés, des vitamines, … liés à la PLL :

  • le P0701 composé d’acides laurique, caprique, pyruvique,
  • le P0207 : acides myristique, palmitique, oléique, thioctique, …
  • le P0705 : mêmes acides gras que pour le P0207 avec en plus des acides aminés (cysteine PLL, méthionine PLL, …), des vitamines (E PLL, C PLL…), des pièges à radicaux libres (P0201 : acide rétinoïque PLL, CoQ10 PLL…), rendus « thérapeutiquement » actifs par leur liaison à la PLL.
Test biologique

Depuis 2003, des préparations magistrales étaient délivrées par une pharmacie italienne sur prescription médicale du médecin à ses malades.

Les immunobilans (ou tests biologiques de suivi) proposés étaient régulièrement pratiqués pour un meilleur suivi. La clinique était également prise en compte.